
Aux PTT, le recours à des emplois précaires et ne bénéficiant pas des garanties des fonctionnaires est une pratique de longue date dans tous les services des Postes et du Télégraphe. En témoigne, vers 1870, le recrutement d’ «auxiliaires féminins» pour la gérance de bureaux télégraphiques de province, sans retraite, et au traitement de 3 à 5 fois plus faible que celui d’un homme receveur d’un bureau simple, mais aussi la création d’emplois de «commisauxiliaires» également sans retraite et sous-rémunérés, dont seulement quelques-uns...
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