Contractuel


Aux PTT, le recours à des emplois précaires et ne bénéficiant pas des garanties des fonctionnaires est une pratique de longue date dans tous les services des Postes et du Télégraphe. En témoigne, vers 1870, le recrutement d’ «auxiliaires féminins» pour la gérance de bureaux télégraphiques de province, sans retraite, et au traitement de 3 à 5 fois plus faible que celui d’un homme receveur d’un bureau simple, mais aussi la création d’emplois de «commisauxiliaires» également sans retraite et sous-rémunérés, dont seulement quelques-uns ne seront titularisés qu’un quart de siècle plus tard.
C’est cette situation de sous-salariat et l’activité revendicative de la Fédération CGT des PTT pour en sortir,
ainsi que la façon dont elle a agi avec tous lespersonnelsfaceaurecrutementdenon-titulaires, que nous allons examiner dans un document en deux parties, réalisées à deux têtes et quatre mains.
La première, dans ce numéro de notre bulletin, sur la période allant de la Libération, avec un statut conforté et amélioré pour les fonctionnaires titulaires, jusqu’à la Convention commune à La Poste et à France-Télécom de 1991 et le recours au salariat de droit privé.
La seconde, qui sera publiée dans le Relais n°92, couvrira la période de 1992 usqu’au début des années 2000, avec la mise en place de la «Convention commune», puis ensuite la négociation d’une convention collective de branche pour les télécommunications et sa mise en application au début des années 2000, à France-Télécom et dans tout le secteur des télécoms.
Nous allons ainsi suivre, sur plusieurs décennies, comment notre fédération a assumé sa responsabilité de classe en menant le combat contre la précarité et pour des garanties collectives pour toutes et tous.

 

Lire l'intégralité du dossier dans le numéro 91 du Relais.