CommunedeParis

En son temps, le ton fut donné par Eugène Pottier, auteur de l’Internationale. Son «Tout ça n’empêche pas Nicolas, qu’la Communen’est pas morte» ne fut pas considéré comme un simple leitmotiv, mais bien comme une conviction que des générations successives de militants syndicaux, politiques ou associatifs
ont rendus toujours plus vivace dans les combats qu’ils ont menés. Au fil des événements qui se sont déroulés depuis 150 ans dans le monde, il reste indéniable que dans les luttes menées, même si d’emblée elle paraît lointaine, la référence toute naturelle à la Commune, était pour ces camarades le besoin de s’en réclamer. Et aujourd’hui encore!!!
Pour ce numéro du Relais, nous avons demandé à des camarades d’évoquer quelques thèmes qui nous semblent très importants et toujours d’actualité : l’œuvre sociale de la Commune, la démocratie, les femmes et la Commune, les étrangers des citoyens à part entière, l’école laïque, la culture, les services publics ( dont la poste et le rôle d’Albert Theisz ).
Rapide survol forcement…Précisons que chaque auteur-e, que nous tenons à remercier, a traité le sujet demandé, comme il-elle l’entendait.
Pour conclure, nous savons bien que beaucoup de choses se sont transformées depuis 150 ans, mais nous savons aussi que certaines persistent et demeurent comme des plaies qui ne se cicatrisent pas.
Ainsi Heinrich Böll, prix Nobel de littérature, interrogeait, dans l’une de ses œuvres, un personnage lui demandant ce qui, à son avis, constituait l’événement le plus inattendu et le plus surprenant des décennies écoulées. Et la réponse fusait : LA PATIENCE DES PAUVRES. Que dire de plus ? Qu’un jour viendra….
Mais comme l’affirme un proverbe : «il est bon d’espérer, mais c’est l’attente qui gâche tout».

Lire l'intégralité du dossier dans le numéro 90 du Relais.