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La crise sanitaire que nous vivons a contraint leurs organisateurs, à reporter dans un premier temps, puis à annuler, de nombreuses initiatives parfois prévues de longue date.
Ce fut le cas du colloque que l’IHS CGT et le Parti Communiste avaient programmé au Sénat au printemps, au sujet des camps d’internement en Afrique du Nord.
Le programme expose clairement l’objectif de cette journée.
Notre ami et camarade Louis Cardin, membre du Conseil d’administration,
devait notamment y intervenir pour le compte de l’IHS Cgt Fapt. Ses travaux n’ayant pu, de fait, être présentés, nous les publions, étoffés par ses soins, dans ce numéro 89 du Relais.

Le cas des camps d’internement d’algérie (1939-1943)
Depuis 1830, la conquête de l’Algérie puis  la  colonisation ont été jalonnées de massacres et de  répression. Après chaque révolte, des sanctions terribles sont infligées à la population « indigène » : internements, séquestres, amendes collectives démesurées sur plusieurs générations. Toutes  ces  mesures  exorbitantes sont confortées au quotidien par  le  Code  de  l’indigénat, « monstruosité juridique » du droit colonial, pour imposer un régime de discipline aux autochtones d’Algérie, qui s’ajoute au statut des « Arabes »  et  enlève  toute liberté aux « indigènes » (voir l’ouvrage d’Olivier Le Cour Grandmaison). Ce code sera utilisé jusqu’en 1945, le Front Populaire en Algérie ayant refusé son abrogation...
Lire la suite dans le numéro 89 du Relais.